Le syndrome d’Asperger (ou autisme de haut niveau) n'est pas une maladie ni un syndrome au sens propre mais un ensemble de troubles neuro-développementaux et complexes du spectre autistique qui affecte certaines fonctions du cerveau. C’est une forme d’autisme légère sans déficience intellectuelle ni retard de langage.
On parle communément de Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) parce que les symptômes peuvent être combinés de façon différente et aller de légers à graves. Plus récemment, on parle de Troubles Envahissants du Développement (TED).
« Elles sont un fil coloré dans la riche tapisserie de la vie. Notre civilisation serait extrêmement terne et stérile si nous n’avions pas et si nous ne chérissions pas les personnes atteintes du Syndrome d’Asperger. » Tony Attwood
Dans notre société, être aspi-e, est un handicap invisible présent à chaque seconde.
L’autisme Asperger est souvent vécu comme un isolement par rapport à la société actuelle.
Les aspi-e-s (C'est le nom que l'on donne aux personnes atteintes du syndrome d'asperger) ont des difficultés à décoder les situations de la vie quotidienne. Le corps, le cerveau et les cinq sens reçoivent les informations correctement, mais un défaut d’analyse empêche un traitement des données. Il en résulte une appréciation confuse de la vie et de l’environnement.
Par exemple : elle a des difficultés pour se faire des amis, comprendre les règles tacites de conduite sociale et les conventions sociales, attribuer à autrui des pensées ou se représenter un état émotionnel.
Elle a également des difficultés à reconnaître les émotions et à les gérer.
L’aspi-e a besoin d’être guidé-e dans la complexité de la vie sociale.
L’échange est source de fatigue. Une heure de socialisation nécessite bien souvent une heure de repos. En effet, un-e aspi-e se ressource en étant seul-e, au calme, ou en s’adonnant à ses passions, contrairement aux neurotypiques (personnes non asperger) qui se rechargent au contact des autres.
Cela n’empêche pas les aspis d’apprécier le contact des autres, avec une préférence marquée pour les comités restreints et les personnes partageant les mêmes passions qu’eux.
D’une façon générale, la personne aspie est dépourvue de préjugé. Elle a souvent une pensée originale et, dans certains cas, des intérêts spécifiques et a souvent la capacité de percevoir et de mémoriser des détails qui peuvent leur permettre d’exceller dans certains métiers.
Particularités dans la communication verbale et non verbale
L'aspi-e a des difficultés pour comprendre le langage non verbal (haussement d’épaules, sourire las …), les données abstraites, à saisir l’implicite, les métaphores, le sens figuré, l'ironie, les codes sociaux, le ton de la voix. Les expressions idiomatiques ou imagées comme « il pleut comme une vache qui pisse ! » sont comprises au premier degré.
Ceci est notamment pénalisant pour comprendre les consignes, à l’école ou dans la vie professionnelle.
Elle peut avoir un langage étendu et élaboré, un contact oculaire pauvre, des difficulté dans la conversation et la réciprocité émotionnelle. Parfois, elle peut avoir des intérêts restreints en nombre ou très forts en intensité, répétition de cet intérêt.
Dans le domaine de la compréhension : le détail prime sur le global, difficulté d’accès au sens, une compréhension essentiellement par des moyens visuels ou tactiles et non abstraits.
Si l’environnement le permet, l'aspi-e a une extraordinaire volonté de s’adapter à la norme, au prix d’efforts considérables, ce qui permet une belle évolution.
Le monde environnant envoie des informations sensorielles au corps (Odeur, vue, toucher, l’ouï ..). Les nerfs envoient ces informations au système nerveux central, le cerveau les interprète mais d’une manière erronée. Ces troubles de la modulation sensorielle se manifestent par de :
Le tout peut être accompagné de maladresse motrice.
Dans une grande majorité des cas, on constate que les personnes atteintes du syndrome d’Asperger sont sujets à des troubles fonctionnels, c'est à dire des troubles n'ayant pas pour cause une lésion particulière, mais créant de réelles douleurs telles que :
On peut aussi observer :
« Comprendre et accepter "l'autre", c'est l'écouter sans a priori, c'est "entendre" sa différence et "rencontrer" son indicible richesse. » Josef Schovanec
Le syndrome d’asperger est la conséquence de facteurs génétique, chimique et environnementale. Notre système digestif et plus particulièrement notre intestin, notre microbiote ainsi que l’axe cerveau-microbiote-voies hormonales y jouent un rôle très important.
Entendons-nous bien, la naturopathie et autres techniques naturelles ne prétendent pas stopper (éradiquer) l’autisme asperger. En revanche, elles visent à réduire certains troubles et améliorer les compétences permettant une vie plus harmonieuse, douce et surtout un meilleur épanouissement au quotidien.
Cela passe par une meilleure hygiène de vie :
L’idée n’est pas de changer votre différence mais d’estomper certains troubles, désagréments qui compliquent votre vie et ce, par la mise en place d'une hygiène de vie avec suivi personnalisé.
L’accompagnement que je propose ne se substitue en aucun cas à ce qui est mis en place par le corps médical et vient s'inscrire en complément.
Lors du premier rendez-vous, je vais dresser votre profil en utilisant l'observation et en vous interrogeant sur vos habitudes, vos antécédents, votre alimentation ainsi que la façon dont votre syndrome se manifeste.
Je vais ainsi établir votre bilan de vitalité et nous mettrons en place votre programme d'hygiène de vie personnalisé.
J’ai conscience que les changements peuvent être source d'angoisse et sont très compliqués à gérer, c’est pourquoi nous en discuterons ensemble et nous déciderons ensemble des objectifs adaptés à votre situation ainsi qu'à vos spécificités.
Grâce à une prise en charge holistique avec changement d’habitudes, il est possible d’apaiser la symptomatologie sans pour autant changer la personne.
Il n'y a pas d'âge pour adopter les bons réflexes. Si nous le décidons, nous en sommes tous et toutes capables.